lundi 14 janvier 2008

ORDINATEUR ET ECHECS

En premier lieu je ne crois pas que l’on puisse qualifier l’ordinateur d’une quelconque arrogance.
L’ordinateur n’a pas de sentiment, du moins pour l’instant.
Il est uniquement un assemblage de composants dont la pièce active est un (ou plusieurs ) calculateurs ( processeurs).
Ce calculateur agit en fonction d’instructions qui lui sont données par des hommes, instructions que l’on appelle programmes.
Un programme d’échec répertorie un grand nombre de combinaisons après avoir parcouru un grand nombre de possibilités de décisions que l’on appelle nœuds, prend la décision de parcourir un chemin qu’il considère à un instant T comme étant le meilleur.
Le meilleur programme du monde ne peut pas avoir de stratégie précisément parce qu’il n’a pas de sentiment, du fait qu’il est le résultat du travail de nombreuses intelligences : développeurs, savants, grands joueurs.
Le cumul de ces intelligences précisément parce qu’il est arithmétique, et non contradictoire peut conduire à certains « trous » logiques qui font que la meilleure décision prise ne sera pas forcément la plus rationnelle.
Avec l’ordinateur il vaut mieux perdre sur une mauvaise stratégie que de gagner sur aucune stratégie.

Certains pourraient penser que l’ordinateur va détruire les échecs.
Je suis de ceux au contraire de ceux qui pensent que nous entrons dans une nouvelle dimension du jeu d’échecs.
Il faut effectivement ne pas être dépendant de l’ordinateur et retrouver les réflexes des joueurs d’antan mais éteindre définitivement l’ordinateur reviendrait systématiquement à se priver d’un auxiliaire de progrès majeur.

Si l’on trouve que l’ordinateur est arrogant parce qu’il gagne toujours c’est que l’on ne s’est pas imprégné de l’idée fondamentale de la philosophie des échecs avec ordinateur : à savoir :
Le chemin est plus important que le but.
Et il existe de nombreux moyens de mesurer ses progrès sur le chemin.
Au fur et à mesure de l’existence de ce blog je montrerai différents ratios permettant de mesurer ces progrès.

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