mardi 20 novembre 2007

" Au coeur des ténèbres, une pépite qui scintille"


J’aurais pu appeler ce post «l’ avenir de ce blog ».
En effet ce qui devait arriver est arrivé : à force de vouloir pousser mon ordinateur à bout dans les ramifications des variantes, il a rendu l’ âme avec ce message « défaillance dans le Kernell », le cœur de l’ordinateur.

Que vais-je faire de ce blog dédié aux échecs mais aussi à l’informatique ?
Dois je le laisser mourir en le débranchant ?
Cela fait longtemps que j’ai intégré la réponse à ce genre de problème.
Je me souviens du film «2001 : l’Odyssée de l’espace « de Stanley Kubrik :
Ce film symbolise l’importance de la machine dans la vie de l’homme.Ici l’ordinateur :

Deux astronautes, partent en mission pour Jupiter, assistés en cela par un ordinateur super puissant du nom de HAL.

Lors d’un signalement de panne, les astronautes finissent par douter de HAL mais celui-ci réussit à lire sur leurs lèvres leurs doutes et pour se venger provoque la mort des savants en hibernation qui étaient délégués pour surveiller scientifiquement l’expédition.
N’ ai je pas douté dans ce Blog de « Fritz 7» au point d’arriver à le maîtriser en le mettant en concurrence avec mes modules? L’ aurais je offensé au point tel qu’il se serait vengé et m’aurait injecté un virus ? Science fiction mais la panne est réelle !
Non , je ne sauverai pas mon Fritz 7. J’en ai fait mon deuil.Mon ordinateur ira à la casse et sera remplacé par un plus performant quand mon budget le permettra.
Dans son film Kubrick sous entend que l’évolution de l’homme est tellement basée sur les outils et les machines que l’ homme est condamné à mourir dans l’espace virtuel qu’il a créé.
J’avais trouvé cette fin du film plutôt mauvaise et m’étais dit qu à la place de l’homme j’aurais feinté avec HAL plutôt que de le détruire.
HAL avait besoin de l’ homme et l’homme avait besoin de HAL.
Mais Bowman, l’astronaute a eu tort d’ agir aussi radicalement.
Alors ce blog continuera à vivre.
En attendant je me suis racheté un simple cahier à spirale sur lequel j’ai mis la photo de Kasparov et j’ y note mon entraînement.
Car ce qui compte c’est l’inspiration avec ou sans machine.
C’est ce que dit le Maître Jesper Hall dans son livre « Comment s’entraîner aux échecs » dont un des chapitres s’intitule : « Au coeur des Ténèbres, une pépite qui scintille ».
Comme jadis au sommet du Mont Aiguille ( photo ci contre ) où je fus bloqué la nuit du fait d’une corde qui s’était coincée dans une fissure sans portable et sans ordinateur, rien pour signaler notre présence.
En bas dans la vallée, une petite lueur scintillait : c’était celle du feu du campement de base des autres Alpinistes que mon compagnon de cordée et moi pouvions contempler de loin dans la froideur de la nuit du sommet.
Nous étions comme à l’aube des temps au sommet de ce grand monolithe géologique à contempler la lueur de l’espoir un peu comme les premiers hommes de Kubrick contemplaient cette forme parfaite.
Mon cahier à spirale est devenu mon nouvel outil.
Rien ne pourra m’arrêter dans cette volonté.
Car il y a plus de combinaisons que d’étoiles dans le ciel que j’ai vu au sommet de toutes les montagnes.
En attendant j’ai repris quelques réflexes primitifs du bon vieux temps où les ordinateurs
n’ avaient pas envahi le monde des 64 cases et cet … échec m’ aura finalement profitable en me permettant de restructurer mon entraînement de sorte à ce que la machine ne crée pas des réflexes de dépendance dangereux par nature.
Lorsque je reprendrai un nouvel assistant j’aurais ainsi une méthode de travail plus variée et qui me permettra une synthèse entre monde ancien et nouveau monde.


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