vendredi 6 juin 2008

Les échecs et la personnalité dans la vie

La semaine prochaine je commencerai l'étude d'une partie célèbre : celle entre Napoléon et un de ses généraux à Sainte Hélène.
On y retrouve toute la psychologie du personnage dans le mat ci dessous :



On y observe une exploitation idéale des points faibles de l’adversaire, un sens des lignes de force et combinaisons à exploiter pour battre l’adversaire avec des moyens matériels nettement inférieurs (comparez le matériel en présence).
Or Napoléon gagnait souvent avec des moyens inférieurs mais avait un sens du mouvement que l’on retrouve dans cette partie.

La contrepartie de ce style se solde hélas par des pertes énormes (les deux tours ont disparu et l’ échiquier côté Napoléon est presque vide ; tout cela se solde par beaucoup de disparus).
Quand on pense au charnier que cela dut être il est préférable de jouer avec des pièces en bois.

Notons toutefois que de nos jours un joueur de club aurait facilement raison de Napoléon.
D’ ailleurs l’ adversaire de Napoléon qui était Général a longtemps mené face à l’empereur et, presque vers la fin, a joué un mauvais coup.
L’ a t’il fait volontairement pour ne pas être dégradé ?

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