mercredi 16 décembre 2009

CINEMA : IVAN LE TERRIBLE ET L' AVENIR DU BLOG

Le Tsar Ivan Le Terrible jouant aux échecs :



Dans le cadre d’un ciné club, j’ai eu l’occasion d’aller voir le film Soviétique « Ivan Le Terrible ».

Quel rapport avec les échecs ? Et bien ce Tsar (qui fut le premier) jouait aux échecs.
Il décéda lors d’une partie d’échecs (certainement empoisonné).

Cela m’a emmené à me poser différentes questions sur mes récentes défaites.
Suis-je trop doux dans mes parties « pendule » ?
Dois je durcir mon entraînement en délaissant mes méthodes du jeu par correspondance qui imposent des variantes paradoxalement plus douces mais plus mathématiques ?
Bref, la méthode d’entraînement est totalement différente.
En tant que développeur informatique comment puis je créer des personnages, bref des avatars ce qui était le rêve de Botvinnik alors que Fritz et Rybka sont trop parfaits car trop mathématiques.
Chess base s’y est essayé mais de façon imparfaite par rapport à ce que je souhaite.
D’accord les échecs sont un jeu pacifique mais la terminologie reste guerrière puisqu’il s’agit de « mater » le Roi adverse ou du moins de contraindre son adversaire à la capitulation.
Si je gagne par ordinateur c’est parce que pense la partie comme la résolution mathématique d’une suite de casses têtes logiques.
Alors que dans le jeu à la pendule, l’aspect psychologique est prépondérant et aussi la gestion du temps, de la pendule.

D’ailleurs à la relecture des feuilles de parties (pénible à cause de mon écriture), j’ai constaté combien les écarts étaient en fait plus ténus que ce que je croyais.
C’est donc ma volonté qui ne va pas car elle ne me permet pas une concentration indispensable aux moments clés.

Dois je donc passer du "jeune débutant" de 57 ans que je suis au méchant personnage qui n’a qu’une pensée : gagner.
A quoi servent l’art , les mathématiques et le plaisir de jouer si je ne gagne pas ?
Comment Ivan le Terrible est passé du jeune innocent dont la mère fut assassinée au terrible tyran qui unifia toutes les Russies ?

J’ai essayé de m’imprégner de l’école Russe en essayant d’avoir un professeur venant de l’ Ecole Russe ; un Grand Maître qui a commencé à 6 ans alors que moi j’ai commencé plus de 50 ans après.
Encore un raté ! Ces cours ont cessé.
S’il le faut j’irai en Russie.
En vérité, puisque la vie est une partie d’échec, la véritable partie que je livre est pour mettre mat le vieillissement.
Avec tous les projets que j’ai, il sera obligé de reculer.
Je sais que j’aurais dû commencer à 6 ans mais je pourrai former quelqu’un qui deviendra peut être un nom dans les échecs ou alors je créerai des modules informatiques, ou des problèmes, ou des simulations mais je sais qu’il en sortira quelque chose .
Voilà pourquoi je n’arrêterai pas quitte à périr sur un échiquier.
J’ai déjà conquis un rocher de Fontainebleau comme cela après plus de 50 essais.
Certains alpinistes me prenaient pour un fou.Quand je compare aujourd’hui leur palmarès et le mien je souris de leur moquerie passée car ils sont bien loin.
Ce blog sera relancé afin d’en faire remonter le rang dans Google.
Pour cela je commencerai par commenter des parties célèbres en commençant par celle de Karpov contre Topalov à Linares.
En quoi une mazette n’aurait pas le droit de commenter une partie de champion du monde ?

Merci donc à Ivan le Terrible pour ce qu’il m’a appris : lutter même dans l’incompréhension générale même si évidemment je n’apprécie pas la cruauté.
Il faut une capacité d’abnégation totale dans l’entraînement et s’imposer les épreuves les plus terribles, comme le Ttsar Ivan.

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