jeudi 14 août 2008

ANALYSE SPECTRALE D' UN DE MES BLITZ.

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Il s’agit d’un blitz de durée totale de cinq minutes joué contre Chessmaster Grand Maître avec ELO bridé à 1800 et sans aide de l’ordinateur.

En haut de la ligne médiane : avantage à moi.
En bas : avantage à l’ordinateur.

Le fichier de format PGN a été transféré à Fritz 11 pour analyse.

Jusqu’au coup 8 (flèche rose) on peut voir que mon entraînement sur ce type d’ouverture a été bon puisque non seulement j’ai de l’avance en temps sur mon adversaire mais qu’en plus ma progression de courbe d’évaluation est constante.

Puis arrive le début de milieu de partie où j’éprouve quelques difficultés à trouver la façon d’attaquer : entre le coup 9 et le coup 13 l’évaluation est chaotique (Flèche bleue).
J’ai encore beaucoup à travailler ce moment surtout dans un blitz.
Par contre j’ai fait des tests sur parties longues avec le même type d’ouverture et ma progression reste bonne mais un autre obstacle se présente : la déconcentration : lorsque j’arrive a un avantage trop fort, la perspective de la victoire me fait perdre du tonus mental et mon attention diminue ce qui peut me faire réaliser de grosses bourdes mais cependant avec une probabilité moindre qu’en blitz.
Notons qu’ au coup 13 je n’arrive même pas à détecter un réseau de mat (diagramme en bâton de couleur jaune).

L’incident se reproduit au coup 16, au coup 18 et au coup 20 :
j’ai donc vivement intérêt à travailler les livres sur les combinaisons de milieu de partie qui permettent de travailler l’art des combinaisons sinon je risque de rater beaucoup d’occasions de faire mat.

A partir du coup 23 mon temps d’avance continue à décroître de façon exponentielle (flèche marron) et j’ai l’œil trop rivé sur la pendule ce qui me fait déconcentrer.

La panique commence à s’installer au coup 25 ou je commence à mal jouer du fait de ma déconcenration.

Puisque lorsque le zeitnot s’installe au coup 27 (trait vertical rouge) c’est le couperet et je m’écroule littéralement contre l’ordinateur qui me met mat au coup 29 (et qui lui par contre n’a pas raté le réseau de mat alors que j’en ai raté quatre (bâtons jaunes du diagramme).

Je me suis bien battu mais l’ordinateur gagne car aux échecs c’est toujours celui qui a commis l’avant dernière erreur qui gagne.
Ici l’avant dernière erreur a été commise par l’ordinateur au coup 26 et la dernière erreur par moi au coup 27 suite à l’effet de paralysie créé par le zeitnot.
Et la semaine prochaine : suite de la partie Carlsen - Shirov .....

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