Dans ce post je n’analyserai qu’un coup : le 42.
Le diagramme montre la position après le coup de marie Sebag : f2-f4.
Le diagramme montre la position après le coup de marie Sebag : f2-f4.
Ce coup est noté « ! « par Susan Polgar dans Europe échecs.
Si l’on regarde le quadrilatère jaune sur le diagramme on comprendra qu’ à ce stade l’avancée du pion de Marie Sebag bloque en apparence la percée de la ligne de pions de Popov (le fameux quadrilatère jaune).
On pourrait donc penser que c’est un excellent coup puisqu’ il semble stopper l’offensive des pions de Popov.
Or ce n’est qu’une apparence car c’est oublier la prise en passant du pion g4-f3 ( flèche bleue foncée qui casse ce blockhauss tout en mettant le roi de Marie en échec.)
C’est précisément ce coup de prise en passant vers la case en mauve que Popov va réaliser, détruisant ainsi un des pions du blockhauss (croix rouge, pion entouré en vert).
Moralité : ne jamais oublier la prise en passant.
Marie Sebag n’aurait elle pas mieux fait d’ attaquer la chaîne de pion Popovienne par l’arrière conformément à la théorie de Nimzovitch disant qu’une chaîne de pions doit s’attaquer sur son pion de base : ici e6.
Or la Française dispose d’un fou pour cela : e8 dont le mouvement serait vers f7 (flèche marron).
En l’occurrence il est parfois plus important, vers le début de la fin de la partie (où la fin du milieu de partie) de s’ intéresser au front arrière plutôt qu’au front avant.
(Enfin euh : balayons l' échiquier.En ne restant que sur un coin nous pouvons perdre des opportunités).
Je pourrais sembler prétentieux de critiquer le « ! « de Susan Polgar mais j’ai passé plus d’une heure à étudier ce coup alors que dans une partie sérieuse j’aurais déjà perdu tout mes moyens face à la championne.
Mais l’anlalyse, dès lors où l’on y consacre beaucoup de temps est une affaire qui peut permettre de détecter des positions intéressantes.
Le problème est de retrouver des solutions similaires et applicables.
Quelle pourrait être la meilleur possibilité pour Popov ce contrecarrer l’éventuelle attaque Nimzotchienne de la base de la chaîne de pions en e6 ? ----- > Cf8.
Comme quoi il ne faut pas trop écouter les théories qui réfutent les mouvements de cavalier sur la bande.
Mais cela ne s’est pas passé, la Française s’étant plus intéressé au front avant qu’au front arrière.
J’essaierai de faire une simulation inverse.
Quelle est la pièce que Marie Sebag va jouer pour parer l’échec ? (front avant)
Le roi ? Dangereux car le cavalier H7 de Popov le mettra de nouveau échec en g5.
Meilleur est le cavalier en f3, lui même protégé par le roi.
Je pourrais sembler prétentieux de critiquer le « ! « de Susan Polgar mais j’ai passé plus d’une heure à étudier ce coup alors que dans une partie sérieuse j’aurais déjà perdu tout mes moyens face à la championne.
Mais l’anlalyse, dès lors où l’on y consacre beaucoup de temps est une affaire qui peut permettre de détecter des positions intéressantes.
Le problème est de retrouver des solutions similaires et applicables.
Quelle pourrait être la meilleur possibilité pour Popov ce contrecarrer l’éventuelle attaque Nimzotchienne de la base de la chaîne de pions en e6 ? ----- > Cf8.
Comme quoi il ne faut pas trop écouter les théories qui réfutent les mouvements de cavalier sur la bande.
Mais cela ne s’est pas passé, la Française s’étant plus intéressé au front avant qu’au front arrière.
J’essaierai de faire une simulation inverse.
Quelle est la pièce que Marie Sebag va jouer pour parer l’échec ? (front avant)
Le roi ? Dangereux car le cavalier H7 de Popov le mettra de nouveau échec en g5.
Meilleur est le cavalier en f3, lui même protégé par le roi.
C'est ce qu' elle jouera.
Alors Popov pourra avancer son cavalier en g5, protégeant ainsi également le pion arrière de la ligne jaune Nimzovitchienne.
Et sur l’autre aile ? : ici nous ne sommes plus dans l’infanterie des pions et dans la cavalerie mais sur la ligne de tir de l’artillerie : à savoir les deux colonnes ouvertes « a » et « b ».
Chacune des tours : la blanche et la noire se neutralisent ce qui explique le jeu serré.
Le léger avantage donné à la Française s’explique par son fou car Popov , lui, n’ a plus de fou.
Et sur l’autre aile ? : ici nous ne sommes plus dans l’infanterie des pions et dans la cavalerie mais sur la ligne de tir de l’artillerie : à savoir les deux colonnes ouvertes « a » et « b ».
Chacune des tours : la blanche et la noire se neutralisent ce qui explique le jeu serré.
Le léger avantage donné à la Française s’explique par son fou car Popov , lui, n’ a plus de fou.
Cela promet une fin de partie passionnante.
A suivre ....
